Murs de fondation

Publié le par Namida

Après le coulage de la semelle de béton, nous nous attaquons maintenant au muret de soubassement qui formera le vide sanitaire et soutiendra la maison.

Alors, fut un temps où notre construction se devait d'être plus écologique qu'économique...
Mais la pratique aidant, elle devient plus économique qu'écologique ! Je m'explique :


Nos briques "Monomur" (les fameuses, les vraies !) qui devaient constituer nos fondations ont laissé place à l'immonde, au détestable et au moins cher, j'ai nommé : Mr Parpaing.

Bon il faut dire qu'il y avait quand même un argument écolo derrière tout ça : les parpaings sont fabriqués juste à côté alors que notre si jolie brique "Monomur" venait de Vendée...
Et même si l'assemblage de l'aggloméré de béton qu'est le parpaing nous laisse rêver mieux pour notre empreinte écologique, une matière venant d'aussi loin que la Vendée, (même une simple brique et donc terre cuite) augmente ENORMEMENT la dépense énergétique utilisée pour nos fondations... C'est donc du kif-kif !

Et ainsi donc, en désespoir de cause ainsi qu'au grand soulagement de notre porte-monnaie : Mr parpaing est élu !!! (parpaing 0,9 E/unité contre 2,6E/unité de brique)

 

Notre choix étant porté, nous faisons la rencontre de notre voisin qui (Ôh miracle !) s'avère être maçon de métier et qui nous propose gentiment un coup de main pour nos fondations (C'est pas beau ça ???) On lui propose donc de venir bosser chez nous un jour ou deux et, en échange, de venir tous bosser chez lui un jour ou deux ! C'est adopté à l'unanimité et dans l'allégresse générale !!!
(Les réseaux de connaissance permettent vraiment une entraide qui peut être primordiale vous le verrez en lisant la suite ;)

 

Donc on attaque a peine notre parpaing sur notre dalle fraichement nivellée (et avec grand soin), cordex et techniques de maçon en mains que notre maçon de métier (Erwan, de son petit nom) se tape le front l'air désespéré et nous annonce que notre dalle n'est pas d'équerre !!!! Quelques instants de stupeur et une hilarité générale plus tard, il nous annonce qu'il peut rattraper en partie.


 

Bon, il faut savoir que c'est moi qui me suis occupé de prendre les mesures et tout ce que j'avais c'était un bout de ficelle et un mètre pliant (qui me servait de mètre ET d'équerre) et apparemment c'est déja un miracle qu'on ne tombe qu'à 5cm de la plaque à certains endroits... (^.^) C'est ça marrez vous !

 

S'ensuit une série de mouvements et de gestes compliqués d'Erwan que je soupçonne ici d'avoir impliqué quelque force obscure et donc d'être fin magicien car 30 minutes plus tard il a rattrappé notre erreur avec la plaque en jouant sur les angles et nous apprend que l'on peut construire.
Et oui maintenant on est sur la dalle !!! (Ca va aider je pense ^^) On aura juste perdu 4cm et 3-4 degrés à un angle... !

(Quand j'vous dis qu'il est magicien et que les réseaux c'est quasi Divin !)

Alors maintenant c'est le moment où on pose les murs de fondation ! Alors il faut savoir que Mr parpaing est une sale bête :
- Il entaille les mains à la longue.
- Il est moche.
- Il se coupe jamais comme on veut (pas de disqueuse).
- Il pue le poison et les hydrocarbures.
et en plus ... Bon je sais pas quoi lui mettre d'autre sur le dos mais une chose est sûre : je l'aime vraiment pas !
Ah si, tiens ! J'en ai un autre ! Travailler le parpaing c'est ingrat !!! Rien à voir avec le fait de travailler la pierre !

(Bon je vous donne quand même les côtés positifs du parpaing : C'est comme une grosse brique légère, facile à mettre en place et un jeu d'enfant à niveller ! Donc plus facile à utiliser mais plus moche et de la matière morte !)

Une fois le mur de soubassement terminé, nous passerons à l'installation du drain et au coffrage de la lisse basse.

Namida

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