Coulage de la semelle en béton armé
Aujourd'hui la journée commence tôt! La toupie sera sur le terrain à 8h30 mais on doit encore finir quelques ligatures de l'armature. En effet on avait simplement planté dans la terre les tiges de fer des poteaux de façon à ce que ça tienne en attendant le béton. Malheureusement (ou heureusement!) on a ouï dire que ça ne tiendrait pas et qu'il faudrait les plier en « L » et les ligaturer à la semelle béton pour que les poteaux soient solidaires.
La toupie arrive un peu en avance et le conducteur la prépare pendant qu'on finit l'armature. Une fois l'opération terminée on déploie le « tapis ». Le tapis, c'est une option à 130€ sur la toupie, c'est cher mais c'est quand même vachement pratique! Au lieu de dégueuler le béton en tas dans un coin de nos fondations et de nous laisser le tirer au râteau et à la pelle, le tapis nous a permis de déverser le béton précisément dans les tranchées de nos fondations. Comme ça on ne risque pas que le béton prenne pendant qu'on le tire!
Namida s'occupe de diriger la goulotte et de répartir le béton dans les tranchées, je soulève l'armature avec un croc au fur et à mesure qu'on avance pour qu'elle soit bien noyée dans le béton et le conducteur de la toupie contrôle le tapis et déplace la toupie quand besoin est.
Le temps était idéal pour couler le béton, nuageux juste ce qu'il faut, pas trop chaud, pas trop froid et pas de pluie. Nickel! Seule ombre au tableau, on a commandé un mètre cube de béton en trop, on en avait besoin que de 5 mètres cubes... C'est cent euros qu'on ne récupèrera pas. Mais bon, vaut mieux en avoir de trop que pas assez et puis on a pu utiliser un peu du surplus pour consolider les fondations des poteaux de notre abri de jardin.
Après avoir grossièrement égalisé le niveau de notre semelle à la pelle, on s'est attaqué au niveau proprement dit. 
Avec une grande règle qu'on nous avait prêtée et un niveau à bulle, vogue la galère!
Deux heures plus tard et un bon mal de dos (la terre est basse!), on s'estime satisfait du niveau de la semelle. De toutes façons, il faut qu'on s'arrête avant que le béton ne prenne sinon après c'est plus jouable. Et voilà! Il n'y a plus qu'à attendre que ça sèche...
voire la suite de la maison: